EXTRAIT DE MON OUVRAGE : TOUT SAVOIR SUR LES MUDRAS
Les mudras peuvent désigner une position des doigts et de la main, aussi un geste, une posture, liées à des attitudes corporelles, des techniques respiratoires.
Le mot mudra est du genre féminin, on dit : « une mudra », bien que le « U » se prononce « OU » en Asie.
(Je vous autorise à sourire quand on l’orthographie « un moudra », comme je l’ai lu chez des « spécialistes » du Bouddhisme.. nous n’avons rien à moudre, sauf peut être « du grain », finalement)…
On constate actuellement partout la présence des mudras, dans tous les stages de développement personnel, en yoga et autres pratiques orientales comme la danse, ou le Qi Gong, etc.…Dans la statuaire, et les images bouddhiques, mais en fait on ne sait que très peu, ou trop peu de choses sur elles
Les Mudras sont toujours liées à un enseignement particulier, aussi leur sens et vocation souvent sont réduits à cet enseignement, à l’image des sons/vibrations : les kototama, reliés aussi à des pratiques particulières. Il n’y a pas plus d’Ecole de mudras que de Kototama.
Par cet ouvrage je souhaite répondre à la fois plus simplement et d’une façon objective, compréhensible par tous à cette question « qu’est ce que les mudras ? d’où cela vient ? comment s’en sert- on ?
Il m’est difficile en tant qu’enseignante d’aborder les mudras tout de go, sans une proposition pédagogique ayant pour but de comprendre leur histoire, leurs fonctions et leurs utilisations et ce, en relation avec nos corps subtils, en rapport à notre constitution, en nous, autour de nous et notre rapport à l’Univers, au cosmos ;
On ne saurait dissocier une pratique de sa fonction, de ses liens, et influences sur tous les plans et bien entendu de l’énergie, puisque les mudras en sont le vecteur et le transmetteur le lien, le « sceau,» puisque c’est sa traduction, entre la divinité et nous, l’affirmation de celle-ci.
Chaque parcelle de notre corps représentant une totalité. Hologramme, nous sommes l’Univers, du microcosme au macrocosme, c’est-à-dire de la cellule aux planètes. La mudra va sceller cette réalité dans notre conscience.
Nous allons essayer par cet ouvrage de se frayer un chemin qui nous apporte quelque chose de tangible, de compréhensible, d’accessible, en employant un vocabulaire simple ou en expliquant, traduisant, ce qui pourrait ne pas l’être, et qui puisse surtout nous être utile pour la compréhension de notre constitution invisible, « qui nous sommes » afin de rectifier nos idées sur la question et utiliser ce savoir avec profit pour chacun.
Dans les années « New Age » les années 1970 nous amenèrent venant de l’Inde, en vague « Hippie » déferlant sur l’Occident, rendant accessible à tous un vocabulaire et des idées, une autre vision du corps humain, plus holistique, c’est-à-dire englobant le corps physique, le corps énergétique et l’âme (la conscience), avec des mots nouveaux, une déferlante de couleurs, de musiques, rendant accessible au commun des mortels une vision nouvelle du corps et de l’esprit. Dans la foulée nous oubliâmes qu’en Occident il y avait aussi un langage « mudras » dans le christianisme venu d’Orient.
Toutes ces représentation des corps subtils, ces mots, cette gestuelle, tous ces termes venant du sanskrit, du chinois, du Tibet ou de l’Inde, du Japon, nous étaient totalement étrangers, et le sont encore pour beaucoup aujourd’hui ; beaucoup ne sont pas « nés » avec ces notions comme en Asie : autres temps, autres cultures. L’objet de cet ouvrage est de rendre ces pratiques accessibles à tous, quelques soient notre religion ou notre philosophie,
Cet ouvrage ne prétend pas être l’objet d’une description exhaustive de l’emploi des mudras dans tous les domaines cités plus avant dans cet ouvrage, ni un cours sur le yoga, mais une prise de conscience de ce que sont les mudras, leurs origines, leurs fonctions, leur utilité au quotidien avec la méditation.
EDITH GAUTHIER
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